Habitat groupé ne rime habituellement pas avec colocation… mais sait-on jamais pour partager ancienne ferme avec potager (orientation permaculture)
Annonce habitat groupé
Je loue une ancienne ferme aménagée en grande maison, avec une petite cour/jardin d’agrément, une dépendance (garage pour deux voitures, à l’occasion abris pour un cheval qui sert à “tondre la pelouse”, herser la cour…, et un atelier qui manque un peu d’outils…), un grand jardin potager, l’accès à un verger… Et une multitude d’idées orientées “permaculture” à développer. Et c’est trop grand pour moi toute seule ! La cohabitation n’étant pas toujours simple, la personne avec qui j’ai partagé la maison cette année s’en va, et je cherche quelqu’un d’autre pour habiter et si possible faire vivre ce lieu.
La maison en elle-même dispose d’un côté du rez de chaussée d’une grande chambre (20m²), d’une cuisine (équipée…), d’une petite salle d’eau (WC, lavabo, possibilité de douche après quelques travaux de rénovation de la salle de bains), de l’autre côté d’une première petite pièce, puis d’un grand salon/salle à manger (qui sera équipé d’un poêle à bois d’ici à l’hiver prochain). A l’étage (d’un seul côté) deux petites chambres (une que j’occupe, l’autre peut servir de chambre d’amis), une salle de bain avec baignoire et d’un WC indépendant. Cette disposition permet une assez grande intimité de chacun. Le tout est chauffé au fioul (enfin pas trop, parce qu’on ne pense pas “permaculture” à 20° en hiver dans une vieille ferme quercinoise !)
infos pratiques
demi-loyer avec eau à 310€/mois (il faut compter en plus la moitié du téléphone/internet, de l’électricité, et du fioul, le tout pour une centaine d’euros)
Avis aux amateurs…
En savoir plus sur le cohousing
Le cohousing est né à Copenhague, au Danemark, en 1964. Il s’agit d’un “aménagement de logements qui conservent les bénéfices de la maison privée, tout en permettant la vie en communauté“, des regroupements de maisons neuves privées, reliées les unes aux autres par de petits sentiers qui doivent “faciliter les rencontres improvisées”. Les stationnements sont situés en périphérie du site.
Lors de la conception du site, un architecte américaine spécialisée dans les cohousings et l’architecture écologique, encourage à mettre l’accent sur cette maison commune, plus imposante que les autres. “On y retrouve une grande salle à manger, qui sert pour toutes sortes de rencontres, la cuisine collective, un salon, une salle de jeux pour les enfants, une chambre d’amis pour les visiteurs, une buanderie et parfois un atelier de travail”, énumère celle qui pourrait venir aider au projet qui se profile pour Québec. Elle-même vit depuis 10 ans au Pioneer Valley Cohousing, au Massachussetts, et est toujours aussi emballée par cette façon de vivre. “C’est encore mieux que ce que j’avais pensé.”
Contrairement aux coopératives d’habitation, les résidants du cohousing sont propriétaires de leur unité de logement. De façon générale, les coûts se rapprochent de ceux d’une maison unifamiliale. “Mais dans ce cas-ci, les membres ont accès en plus à beaucoup d’espaces intérieurs et extérieurs et à des équipements communs importants.”